La grande majorité des anévrismes sont d’origine congénitale. Ils peuvent être aussi dus à l’athérosclérose ou la dissection d’une artère, au trouble d’hypertension artérielle ou bien provenant d’un traumatisme crânien. Les anévrismes cérébraux sont aggravés si les patients présentent déjà les maladies comme la polykystose rénale héréditaire, syndrome d’Ehlers-Danlos, syndrome de Marfan ou dysplasie fibromusculaire et ceux à hauteur de 10% par rapport aux patients normaux.
Un anévrisme cérébral petit, immuable ne produira pas de symptômes. Il survient habituellement sans avertissement. En cas d’anévrisme cérébral non rompu, les patients connaissent soudainement de sévères maux de tête, de la nausée, des troubles de la vision, des douleurs autour de l’œil une perte de conscience, une paralysie dans les nerfs crâniens. Le risque de rupture d’anévrisme cérébral non rompue varie en fonction de la taille d’un anévrisme. Plus ils sont grands, plus ils sont graves. Une étude faite par les neurologues à l’échelle internationale a montré que le risque de rupture d’un anévrisme cérébral de moins de 10 millimètres était de seulement 0,05 % par année. Lorsqu’il dépasse les 10 millimètres, les risques de rupture augmentent à 0,5 %, ce qui est encore très bas. En effet, le fait de procéder aux scanners et l’examen par résonance magnétique peuvent déterminer l’anévrisme.
Lors d’une rupture d’anévrisme, de symptômes aigus se présentent : de grave mal de tête localisé dans la région occipitale ou la région frontale, une hémorragie méningée avec des signes neurologiques lentement progressive, surtout quand ils sont grands ou géants. Environ 70 % des personnes ayant subi cette hémorragie ont présenté ces signes précurseurs. Le patient peut immédiatement devenir comateux, la respiration devient de plus en plus insuffisante. Dans ce cas, presque 12 % des patients meurent avant d’avoir reçu les soins nécessaires. 40 % de ceux qui résistent à l’intervention chirurgicale portent des séquelles neurologiques. Seulement 20 % d’entre eux sont guéris normalement. Cela signifie que la rupture d’anévrisme est liée à de nombreuses complications. Sachant aussi que l’anévrisme cérébral n’est généralement diagnostiqué que lors de ces complications. Parmi ces complications, citons la récidive hémorragique, l’hydrocéphalie aiguë et le vasospasme artériel. Elles nécessitent des traitements immédiats sinon le patient est brutalement exposé au décès.
Le fait de prendre de contraceptifs oraux, la consommation excessive d’alcool, le tabagisme risquent d’aggraver la rupture d’anévrisme. Les fumeurs ont un risque trois fois plus élevé que les non-fumeurs. En plus, ils sont enclins à développer une nouvelle rupture anévrisme. Lors d’une étude, les patients fumeurs souffrent cinq fois plus de vasospasme après la rupture d’anévrisme.
Pour éviter une éventuelle répétition de l’anévrisme, le médecin a recours soit à la chirurgie ou au traitement endovasculaire en neuro-radiologie. Un petit clip de métal est placé par le spécialiste au niveau du collet de l’anévrisme pendant la chirurgie. Ce qui ferme définitivement le sac anévrismal. Pour le traitement endovasculaire, on utilise un cathéter pour boucher l’anévrisme. Quel que soit le traitement, il s’agit de connaitre la grosseur et la localisation de l’anévrisme, l’âge, l’état de santé et l’histoire médicale de la personne.