Un choc émotionnel comme une rupture, un licenciement, un décès, une agression, un accident ou encore un déménagement, les épreuves sont souvent pénibles à vivre, surtout si elles sont inattendues et sans aucun soutien. Le choc va se porter sur un organe précis. Il est possible de distinguer les situations ponctuelles de choc émotionnel, et les situations plus chroniques, provoquant un stress, une anxiété et un état de mal-être qui perdurent.
Il vous est surement arrivé d’avoir vu un radar vous flasher sur l’autoroute alors que vous êtes en excès de vitesse. Aussitôt, vous ressentez un point à un endroit précis de votre ventre. Ou encore, quand vous devez parler en public et que vous sentez une boule dans la gorge ou un serrement à l’estomac.
Chacun a donc une position privilégiée lorsque les émotions entrent en jeu. Cette position n’est pas le fruit du hasard. Il correspond symboliquement aux émotions. Car pour un même choc émotionnel, les réactions sont différentes d’une personne à une autre. Les chocs sont donc de nature différente, mais ils sont tous portés au même endroit, car les sensations sont souvent identiques.
La réponse réside dans le cerveau reptilien, qui nous est venu des âges et de la fonction de survie de l’individu. Dans les situations d’urgence, la partie supérieure du cerveau est paralysée par le choc. Il est incapable de réagir. C’est là que le cerveau reptilien prend le contrôle pour faire face à cette urgence.
Mais il ne peut gérer que les situations primaires telles que la faim, la soif, le froid ou la survie. Il ne connaît pas le stress d’un découvert bancaire, d’un accident de voiture ou d’un téléviseur en panne. Face à ces situations également, il réagira en prenant les événements au pied de la lettre. L’organe affecté est sélectionné par le cerveau pour résoudre le problème.
Outre les chocs qui affectent un endroit précis du corps, il existe des situations psychologiques qui impliquent le tout comme le stress, les états d’anxiété, la tension nerveuse. Ces situations stressantes vont mobiliser toutes les ressources de l’organisme.
Le système nerveux sympathique est stimulé au maximum entraînant des palpitations, une augmentation de la pression artérielle, des troubles de la sudation, des tremblements, des contractions musculaires accélérées, mais aussi des insomnies, de l’irritabilité. La production d’hormones de stress augmente, entraînant une diminution du système immunitaire et des troubles hormonaux.